La surélévation d’une maison est une solution ingénieuse pour gagner de l’espace sans empiéter sur le terrain. Elle permet d’ajouter un ou plusieurs niveaux à une construction existante, tout en valorisant le bien immobilier. Cependant, ce type de chantier est complexe, technique et coûteux. Une mauvaise anticipation peut entraîner des problèmes structurels, des surcoûts ou des litiges administratifs. La Maison Des Travaux Nîmes vous propose une liste des erreurs les plus fréquentes à éviter lors d’un projet de surélévation.
Négliger l’étude de faisabilité structurelle
C’est l’une des erreurs les plus graves : vouloir ajouter un étage sans vérifier si les fondations et les murs porteurs peuvent supporter la nouvelle charge. Une étude technique est indispensable pour évaluer :
- La solidité des fondations ;
- La résistance des murs existants ;
- La structure du plancher intermédiaire.
Cette étape doit être confiée à un bureau d’études structure ou à un ingénieur béton. Dans certains cas, il faudra renforcer la structure existante, ce qui aura un impact sur le budget.
Ignorer les règles d’urbanisme locales
Chaque commune impose des règles strictes en matière de surélévation (hauteur maximale, alignement, esthétique, voisinage). Une erreur fréquente est de démarrer un projet sans consulter le PLU (Plan Local d’Urbanisme).
Il faut :
- Vérifier la hauteur maximale autorisée ;
- Respecter les distances par rapport aux limites de propriété ;
- Obtenir les autorisations nécessaires : déclaration préalable ou permis de construire.
Ne pas respecter ces obligations peut entraîner des sanctions, voire une démolition du chantier.
Mal anticiper l’isolation et la performance énergétique
Surélever une maison, c’est aussi l’occasion d’améliorer ses performances thermiques. Une erreur fréquente est de ne pas intégrer l’isolation dès la conception, ou de la sous-dimensionner.
Il est conseillé :
- De prévoir une isolation performante de la nouvelle toiture (toiture chaude ou sarking) ;
- D’assurer la continuité de l’isolation avec le reste de la maison ;
- De respecter la RE2020 pour les performances énergétiques si le chantier s’apparente à une extension importante.
Une isolation mal pensée entraîne des ponts thermiques, des déperditions d’énergie et un inconfort global.
Mal gérer le budget global
La surélévation est un investissement important. Une erreur classique est de sous-estimer les coûts, en ne prenant pas en compte :
- Les études préalables (architecte, bureau d’études) ;
- Les renforcements structurels éventuels ;
- Les finitions intérieures (escaliers, cloisons, électricité, peinture) ;
- Le coût de relogement si la maison devient inhabitable pendant les travaux.
Il est essentiel de prévoir une marge pour les imprévus, souvent entre 10 à 15 % du budget total.
Négliger les impacts sur la vie quotidienne
Une surélévation peut durer plusieurs mois, avec des phases très bruyantes et poussiéreuses. Les habitants peuvent être tentés de rester sur place, mais cela n’est pas toujours possible. Il faut anticiper :
- Les contraintes d’accès pour les artisans ;
- Les coupures d’électricité, d’eau, de chauffage ;
- Le risque de vivre dans un chantier pendant des semaines.
Se reloger temporairement peut être une solution plus confortable.
Choisir des entreprises sans vérification
Enfin, il ne faut jamais confier un tel projet à des entreprises non qualifiées ou non assurées. Une erreur fréquente est de se baser uniquement sur le prix. Il faut :
- Vérifier que les entreprises sont assurées (décennale, responsabilité civile) ;
- Demander plusieurs devis ;
- Choisir des professionnels expérimentés dans les surélévations ;
- Lire les avis, consulter des références, visiter des chantiers terminés.
Pour tous vos projets de surélévation de maison, faites appel à notre courtier en travaux de La Maison Des Travaux Nîmes.